Les armoiries de la famille montrent trois pierres dans la partie supérieure et le soleil à rayon dardant dans la partie inférieure de l’écusson . Une des hypothèse les plus vraisemblable au sujet des armoiries est que celle ci proviennent des trois pierres rectangulaires situées sur le rocher en dessous du château Crogelstein. Les armoiries originale de la branche colmarienne se compose des trois pierres mais d’une partie jaune unie dans la moitié inférieure (I). Ces armoiries originales sont décrites dans les deux textes de Maximilien en 1504 et de Rodolphe II en 1598. Elles avaient été accordées aux trois frères Sigmund, Gils et Benedickt en 1504. Une amélioration des armoiries a donc été accordée à l’un des membre de la famille, peut être le stettmeister Rupprecht car le soleil apparaît déjà sur ses armoiries en 1559 (II). On retrouve le soleil sur les armoiries sculptées du musée de Colmar de 1562, sur la clef de voûte du Wagkeller de 1595 (III), et sur les armoiries baloise de Benedickt et Barbara (IV). Martin en 1598  y ajoutera deux tours (V). on les retrouve sur la maison de Jean Kriegelstein à Riquewihr (VI). Les armoiries provenant de la branche autrichienne des Kriegelstein montrent les mêmes trois pierres sans le soleil. Ceci est très important car cela prouve que Symon Kriegelstein, le premier Kriegelstein connu en Alsace, est un descendant de la branche autrichienne, et qu’il est probablement arrivé en connaissant ces armoiries qui se sont perpétrées chez ses descendants. Plusieurs membres de cette famille autrichienne obtinrent des titres nobiliaires à la fin du XV ème (en 1499, l’empereur Maximilien accorde les armoirie à Jorg Von Kriegelstein) et au XVIIIéme siècles. Ces armoiries sont toujours identiques à celles de la branche colmarienne. On retrouve encore en Carinthie ces écusssons sur les armes des enfants de l’orfèvre Peter Krügelstein (1605-1684) à savoir Dorothéa Leyser née Kriegelstein (1651-1735) (VII), Johann  Christophe (1639-1692)(VIII), Hans Kaspar (1646-1711). On les retrouve également en Prusse en 1504, et la branche d’Eger a conservé aussi ce motif.

 

 

I

II

III

IV

 

V

VI

 

VII

 

 

VIII

 

 

 

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